Découle d’une faute du salarié.
Exemples : absence non autorisée ou sans excuse valable, avise de l’absence dans un délai non raisonnable, faux motif pour prolonger un congé ou régler des affaires personnelles, prends des vacances sans attendre la confirmation de l’employeur, etc.
Employé qui se présente au travail, mais n’est pas apte à remplir ses fonctions.
Exemples : un employé présent au travail, mais qui est malade, qui n’accomplit aucune tâche, qui règle des dossiers personnels au lieu de dossiers professionnels, qui navigue sur les réseaux sociaux en dehors de ses pauses, etc.
Découle d’une incapacité physique ou psychologique empêchant un salarié de fournir sa prestation normale de travail, ou situations hors de contrôle de l’employé.
Exemples : maladie professionnelle, accident de travail, état dépressif qui perdure, etc.
Avant de résoudre un problème, il est indispensable de savoir d’où il provient. Les sources peuvent être multiples, en voici une liste non exhaustive.
L’absentéisme et le présentéisme engendrent des coûts énormes pour les entreprises. En voici plusieurs conséquences :
Une analyse des causes mentionnées précédemment par catégorie peut être effectuée : par tranche d’âge, par catégorie professionnelle, par équipe, par département, etc.
Des indicateurs peuvent aussi vous aider à poser un diagnostic :
Le traitement de l’absentéisme et du présentéisme est étroitement relié à son origine, c’est-à-dire que la distinction entre l’absentéisme fautif et non-fautif est très important, car les mesures que prendra l’employeur pour corriger les écarts seront différentes.
Mesures disciplinaires. L’employeur peut appliquer la gradation des sanctions (avis verbal, écrit, suspension et congédiement) qui a un effet punitif et dissuasif, afin que l’employé modifie son comportement.
Pour un modèle de processus à suivre, consultez l’outil
Pour des exemples concrets, référez-vous à l’outil
Mesures administratives. L’employeur doit être très prudent dans ce cas-ci, car rappelons que l’absentéisme non-fautif découle d’une situation hors du contrôle de l’employé. Il doit donc se montrer compréhensif et offrir toutes les ressources pour aider l’employé à revenir au travail le plus rapidement possible. Par exemple, s’il s’agit d’accident de travail, l’employeur peut lui proposer d’accomplir des tâches connexes ou d’effectuer un retour progressif.
Lorsque l’employé a un taux d’absentéisme trop élevé et que l’employeur n’a aucune raison de croire qu’il reviendra au travail dans un avenir rapproché, il pourra débuter les démarches pour appliquer une mesure administrative, qui est en fait un congédiement. Par contre, plusieurs règles s’appliquent et il est conseillé de consulter les normes du travail avant d’en arriver à cette mesure.
Une solution efficace est la mise sur pied d’une Politique de gestion de l’absentéisme et du présentéisme. Celle-ci est en fait un système de signalement et de suivi des absences.
Elle doit se limiter à l’essentiel : simple, concise et écrite sur moins de trois pages. En la lisant, les employés doivent connaitre les rôles et responsabilités de chacun ainsi que les directives précises.
Pour des exemples de politique, consultez l’outil:
La politique doit être diffusée et connue de tous. L’employé doit comprendre que lorsqu’il s’absente, quelqu’un d’autre en paie nécessairement le prix, que ce soit les collègues de travail qui doivent assumer une partie de la tâche ou l’employeur.